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L'honneur au tapin

by Paul Moran


L'honneur au tapin By Paul Moran

January 15, 2002

1984 Est-ce que les travailleurs du sexe ont un honneur ? Si tu loues un garçon pour des services définis d'avance et pour une somme convenue (et des fois âprement marchandée), est-ce que tu peux le traiter comme une ordure, tout simplement parce tu penses qu'en te faisant jouir selon tes fantasmes, il fait quelque chose de sale, d'immonde ? N'es-tu pas aussi sale et immonde, toi, en toute logique ? Il est vrai, sa nudité et son sexe fripé sont minables là sur ton lit, mais toi aussi tu es nu, et ses côtes saillantes ne sont pas plus jolies à voir que ton bide. Réfléchissez, respectez-vous, soyez gentils envers l'autre.

La grande place au centre de cette capitale ouest-africaine est bordée d'un côté d'une allée. Sur les bancs entre les arbres, se reposent dans la journée de braves familles, des touristes fatigués et les Nounous avec les bébés des Blancs. La nuit venue, c'est le fief des "grands garçons", des prostitués. Ils se groupent par trois ou quatre et ne cessent de jacasser et de rire. Quand un Monsieur passe lentement devant le groupe et fixe son regard sur l'un d'eux, celui-ci se lève et ils vont se parler un peu plus loin ou dans une rue qui part de la place. Les camarades ne disent rien, ni commentaires ni lazzi puisqu'ils sont tous là pour le travail, et quand le camarade revient, un peu échauffé, ils ne posent pas de questions sur qui et comment, car il a fait le même travail qu'ils espèrent faire ce soir, eux aussi.

En Afrique de l'Ouest, tout commence par le langage des yeux. Sur l'Avenue qui descend vers la grande place, j'ai croisé un certain après-midi un garçon qui m'adressait un large sourire et un regard très appuyé comme s'il voulait m'interpeller. Quand je me retournai pour le voir de dos, il s'était arrêté devant la vitrine d'un magasin pour m'observer dans ce miroir. Il devait penser m'avoir accroché, car en continuant mon chemin, quelqu'un s'approchait par derrière et une voix rauque me murmura à l'oreille : "Bonsoir, joli Monsieur. Si tu me veux, je te suce et tu peux m'enculer."

Il ne faut pas plus pour me faire perdre la tête. Je suis toujours parti avec les garçons qui m'avaient abordé poliment et qui détaillaient valmement les prestations dont ils étaient prêts à me gratifier.

En me retournant, je vis un jeune homme plutôt petit, pas joli, plutôt d'une laideur fascinante. J'avais fait l'expérience en Afrique occidentale que ce ne sont pas les bellâtres et les athlètes souriants qui sont les plus salaces au lit.

Je fis de gros yeux et je continuais mon chemin, pour gagner un peu de temps. En traversant l'Avenue, je me retournai en entier pour être sûr qu'il me suivît. Derrière le coin, sous l'arcade d'une grande banque, je m'arrêtai et il faillit me rentrer dedans.

"Bonjour Monsieur, quelle surprise !"

J'allais droit au sujet, avec précaution : "Je n'ai pas compris ce que vous avez dit là sur l'Avenue."

"J'ai dit, si je te plais, je te sucerai le bangala et après tu pourras me baiser par derrière. Tu as une chambre ?"

"Pourquoi tu fais des bêtises pareilles ?"

"D'abord tu es très beau (menteur !), et j'aime le plaisir."

"C'est tout, rien que le plaisir ?"

"Le plaisir seulement. L'argent aussi."

"Combien on te donne d'habitude ?" Je ne me dégraderais jamais au point de dire : "Combien tu coûtes ?"

"Six mille francs, puisque tu me plais tellement". C'étaient 120 francs français à l'époque,, environ dix dollars, une semaine de salaire d'un Manœuvre.

"D'accord, à condition que tu fasses tout ce que tu viens de promettre. Attends-moi ici même à dix heures ce soir."

"C'est ce qu'ils disent toujours et puis ils ne viennent pas."

"Est-ce que j'ai peur de toi au point de mentir ? Attends voir, de toute manière tu n'as rien à perdre."

"Oui, au fait. A ce soir alors."

Le soir, dans la chambre de l'hôtel, Moustapha me gratifiait du programme annoncé, bien qu'il peinât un peu, en prétendant un début d'hémorroïdes. Je le rencontrais plusieurs fois par la suite, mais alors, c'est lui qui baisait. Pour accrocher un client, les garçons font des concessions la première fois. Une fois que le client a pris l'habitude du garçon, de son corps et de son comportement, celui-ci va réduire son répertoire, car le client ne va plus engager l'effort et le risque de chercher ailleurs.

Le travail de Moustapha, ce soir, était correct, même vicieux, mais à mon idée sans émotion et sans extase, normal pour un vrai prostitué. Moi par contre, je jouissais à fond de ses muscles durs, de ses gestes pervers et de son membre qui était un peu démesuré par rapport à sa taille.

J'ai l'habitude de payer le garçon toujours avant le travail pour qu'il soit un peu plus détendu. Il y a des clients qui refusent de payer le travail quand, objectivement, il n'était pas bien fait ou maladroit. Je dis qu'il faut laisser aux prostitués lr droit de faire du mauvais travail car il ne dépend pas toujours de leur volonté ; c'est quand même dur. Quoiqu'il en soit, l'attente fiévreuse, la tension qui monte et la découverte progressive du corps et du caractère de l'autre, depuis la première œillade dans la rue jusqu'à la cigarette après, comptent plus pour moi que l'éjaculation en soi dont je peux me gratifier moi-même. Il arrive qu'un garçon se mette à pleurer quand on arrive aux choses concrètes. C'est toujours un hétéro que la misère a poussé à faire le trottoir et qui a entendu dire qu'on trouve l'argent facile à la gare et dans les toilettes publiques. Brusquement, il sera pris de scrupules et de blocages insurmontables.

Une fois, un amour de petit blond m'avait racolé à la gare centrale de Prague, mais quand, une fois à l'hôtel, je descendais son slip blanc et commençais à encourager sa bite qui ne voulait pas monter, il s'est mis à sangloter : "S'il vous plaît, Monsieur, je ne peux pas, pardonnez-moi, je ne peux vraiment pas !" Je l'ai laissé à regret, il a remis ses habits et me tendit les 1.000 Couronnes du salaire de pute qu'il avait eues en entrant dans la chambre. J'aurais eu honte d'être mesquin avec le pauvre garçon qui avait déjà surmonté des blocages pour se déshabiller et pour se faire tripoter. C'est le porte-monnaie rougr d'un enfant, tout élimé, et le geste hésiranr du pauvre qui me firent monter les larmes aux yeux. Le garçon me regardait avec de gros yeux, remit le billet dans le porte-monnaie et disparut sans un mot. Je n'avais pas honte ce soir.

Les uniformes m'excitent aussi. Dans une autre ville de l'Ouest africain, j'avais fait partie à un petit ami du tapin d'un de mes fantasmes, un agent de police. Tout ce qu'il trouvait dans l'immédiat était un policier, en civil hélas, qui venait d'être licencié pour mutinerie avec plus de cent de ses collègues après avoir pros part dans une manifestation dans la rue contre le Ministre de l'intérieur.

Maintenant, il traînait dans les jardins publics et attendait un miracle. Un flic au carreau est une pauvre créature. Quand j'allais me le faire dans un coin obscur, il dit, très embarrassé : "Monsieur, s'il vous laît, dites-moi exactement ce que je dois faire. Je n'ai jamais fait ça, mais j'ai besoin de cet argent pour faire manger ma femme et les petits enfants demain."

"Vous n'êtes pas obligé de faire ce que vous ne voulez pas faire !"

"Si, Monsieur, expliquez-moi, je suis prêt à tout avec vous, mais il faut que ma femme puisse aller au marché demain matin. C'est pour les petits, ce n'est pas pour moi."

J'aurais eu honte d'exploiter cette misère, et de toute manière, le pauvre homme ne m'aurait pas excité ; aurait-il seulement pu bander ? Je lui donnai la somme convenue et nous nous quittâmes dans un respect mutuel.

Quand je revis mon petit ami, il me dit : "Tu as été chic, car c'est un bon type. Une nuit, ils ont fait la rafle sur la Place, et celui-ci me traînait par le col de ma chemise en direction du commissariat. Mais quand il se croyait hors de la vue de ses collègues, derrière le coin de la rue, il me dit : "Cours, mon petit, cours vite !"

Mais revenons à Moustapha. Il me fit remarquer :

"Tu m'as payé d'avance, sans savoir si j'allais faire du bon travail. Ce ne sont pas tous les Blancs qui sont corrects avec nous."

"Comment, raconte !"

"C'est une longue histoire. Tu me payes une bière dans un bar ?"

Une fois servis au fond d'un café sur la Place, Moustapha se mit à raconter ;

"Voilà. Tu sais que je travaille des fois la nuit sur la Place avec les autres "grands garçons". On ne parle pas beaucoup de nos clients, car c'est le business de chacun et si tu voles le client régulier d'un camarade, il y aura la bagarre. Toutefois, les camarades parlaient parfois d'un Italien qui montait avec un garçon, mais quand il avait tiré son coup, il refusait de payer la somme qu'ils avaient fixée au préalable. Il donnait juste 50 ou 100 francs (un ou deux francs français, moins d'un quart de dollar) et insultait le garçon : "Ça suffit pour toi, petite salope, ordure, pédé de rien" et le garçon n'avait qu'à partir parce que l'homme avait l'air costaud et brutal.

Je disais aux camarades, racontait Moustapha, que notre indignation et nos commentaires sur le salaud ne changeraient rien, qu'il fallait plutôt lui donner une leçon qu'il n'oublierait plus pour le reste de ses jours. Qu'ils m'appellent donc quand il viendrait la prochaine fois à la Place.

C'est ce qui est arrivé une semaine plus tard. Quand le Blanc s'est adressé à un garçon, celui a répondu qu'il attendait quelqu'un, et un autre aussi qu'un client régulier l'avait réservé, en ajoutant qu'il connaissait cependant un camarade qui n'avait pas eu de client ce soir, un garçon court et qui faisait tout, une vraie pute. Il m'a trouvé dans mon bar habituel sur l'Avenue et m'a amené en hâte à la Place pour me présenter à un gros homme qui attendait sur un banc un peu à l'écart, il m'a salué très gentiment, avec le large sourire du loup devant l'agneau.

"Alors, mon garçon, tu as le temps ce soir pour venir un peu avec moi ?" cours de chemin il demandait :" Tuaimes sucer ? Tu aimes te faire baiser ?"

"Oui, j'aime ça, beaucoup même, et encore plus. Mais c'est cinq mille francs."

"Aucun problème, aucun, allons-y."

Il avait loué auparavant une chambre dans un petit hôtel de passe non loin de la Place, et je lui ai fait la chose comme promis (tu sais que je suis bon quand j'ai enlevé mon pantalon, n'est pas ?) et lui m'a donné deux coups, il était lourd et pas très excitant. Avec toi, c'était différent, c'est moi qui aurais dû te payer." Oh Moustapha, c'était encore un mensonge puant, mais gentil quand nêne. Il continuait : "Quand c'était fini, j'ai fait ma petite toilette, j'ai mis mes chaussettes et mon slip, puis j'ai demandé mon argent. Alors, la tête de l'homme a tourné au rouge, il m'a regardé avec un air méchant et a jeté une pièce de 50 francs sur le lit.

"Mais c'est quoi ça ? Vous étiez d'accord pour 5.000 francs !"

'homme s'est mis dans une colère epouvantable : "Quoi, oetite frappe, salope, tu oses ? Tu suces mal, ton cul est large comme une porte d'entrée, et tu oses ! 50 francs, c'est même trop pour ton mauvais travail. Et maintenant, dégage ou je te casse la gueule !"

Je baissais la tête et je finissais de m'habiller. "Ça va, ça vam excusez-moi Monsieur, vous avez raison, je m'excuse, je m'en vaus."

"Dehors, petite ordure ""

En bas, au bord du trottoir, il y a un grand arbre au bord du trottoir. Je me suis planqué derrière. Dix minutes plus tard, l'homme est descendu l'escalier de l'hôtel et s'en allait, avec un large sourire. Je le suivais sans qu'il me voie. A l'angle ou la rue débouche sur la Place, je me suis précipité dans son dos pour m'accrocher à sa ceinture, en hurlant et en pleurant en Wolof : "Aidez-moi, mes frères, mes sïurs, aidez-moi, le Blanc m'a fait du mal, et il veut fuir." Nos policiers tiennent les voleurs par la ceinture quand ils les poussent dans le Sans-Payer", la fourgonnette noire. Mes mains serraient donc cette ceinture comme des menottes, et il n'arrivait pas à se débarrasser de moi, j'étais même tombé à genoux.

Tu sais bien qu'en Afrique, quand quelqu'un hurle, les gens accourent sur le champ de toute part. Un cercle s'est aussitôt formé autour de nous. "Qu'est-ce qu'il y a, mon petit ?" les gens me demandaient et je pleurais : "Le Blanc m'a fait du mal, appelez la police !" !'

Cela n'a pas duré, car autour de la Place il y a des banques et des bâtiments publics, et les policiers sont toujours très attentifs aux attroupements. Un agent s'est frayé un chemin à travers la foule : Qu'est-ce qui se passe, Monsieur, pourquoi le petit vous embête ?"

"Je ne sais pas, il était brusquement là derrière moi et il s'est pendu à ma ceinture. Je n'ai jamais vu cette personne, il doit être saoul ou avoir fumé du xamba. (En effet, cela n'est pas rare au tapin.)

"Et toi, disait le policier, petit voyou, pourquoi tu agresses le Monsieur ? Qu'est-ce qu'il t'a fait ?"

"Je ne peux pas le dire, j'ai tropmal."

"Laissez-le filer, Monsieur l'agent, je lui pardonne, je ne porterai pas plainte."

"Je n'ai pas besoin d'instructions. Puisque c'est comme ça, on va s'expliquer au Commissariat."

Le policier n'avait pas besoin de menottes, car la foule nous faisait un cortège jusqu'au Commissariat central où les policiers les refoulaient à la porte, mais la curiosité les faisait attendre dehors pour attendre la fin de l'affaire.

On nous a placés devant le bureau de l'inspecteur de service qui aboyait d'un ton féroce :"Et maintenant, raconte, toi l'agresseur ! Raconte tout, et ne pense même pas à me mentir..."' Il montrait le fouet de cuir qui était là sur son bureau.

Je commençais mon discours, toujours en pleurant :

"Monsieut le Commissaire, vous me connaissez et vos hommes aussi. Depuis le chavirement de notre pirogue sur la plage des pêcheurs, j'ai l'épaule cassée et je ne peux plus soulever des sacs de ciment. Ma vieille mère est là aussi, elle ne peut pas travailler, alors c'est moi qui dois lui donner chaque matin un peu d'argent pour faire le marché. Je ne peux pas voler, je ne peux pas agresser les passants, je ne peux pas mendier, je ne fais pas le trafic des cigarettes ou de la drogue. Vous savez quel travail je fais la nuit, vos agents le savent aussi, j'ai l'âge adulte et ce n'est pas interdit dans notre paxs."

La grimace de l'inspecteur était éloquente : Tu me dégoûtes, tu n'as pas honte ? Mais pourquoi es-tu ici ?"

Je répondais (c'est toujours Moustapha qui parle) : "Ce soir, le Monsieur m'a abordé dans la rue et il m'a dit de venir avec lui dans sa chambre. Là, il m'a fait des choses sales qui n'écœurent mais il m'avait promis de l'argent, beaucoup même.

J'ai pensé à ma maman, alors j'ai dû supporter... et voilà ce qu'il m'a donné.' J'ai déposé la pièce de 50 francs sur le bureau, et tout le monde dans la salle a poussé des cris : 'c'est pas vrai ! c'est quoi ça ? eeeeeh...' Moi je pleurais encore plus, J'arrive à verser de vraies larmes quand il le faut ! Le Blanc était là, il ne disait rien, mais il était rouge comme une langouste cuite.

L'inspecteur hurlait à tue-tête : "Vous n'avez pas honte, Monsieur, ce pays vous a accordé son hospitalité et tout ce que vous savez faire, c'est de salir et de déshonorer un enfant du pays, un citoyen, un électeur ! Et de le humilier avec ça ! (son poing s'abattit sur la minable petite pièce.) Vous avez oublié que je peux vous faire conduire à l'aéroport dans les 24 heures !"

D'une voix plus douce : !Maos dos, petit frère, combien il t'avait promis ?"

"Quinze mille francs si je faisais tout ce qu'il voulait" et je continuais à pleurer.

"Bon. Monsieur, vous allez donner tout de suite cet argent, cet argent sale, a cet enfant, et vous lui demanderez pardon pour le mal que vous lui avez fait ! Quant à la police, je me contenterai d'une amende de 50.000 francs pour scandale sur la voie publique. Vous les déposerez ici sur ce même bureau, demain à la même heure, quand vous retirerez votre carte de séjour que je garde ici. Et maintenant, tout le monde dehors !"

J'attendais que tout le monde soit sorti, dehors j'entendais la foule qui huait le Blanc, et je remerciais l'Inspecteur, en lui donnant 5.000 francs sur mes 15.050. Je lui ai demandé de me faire sortir par la cour du Commissariat qui donnait dans une autre rue et j'ai ajouté : Faites-moi confiance, Monsieur le Commissaire, je ne ferai jamais jaamais rien contre la Loi."

Avec ces 5.000 francs, j'avais fait un geste au policier et j'avais quand même le double du prix pour lequel j'avais vendu mon cul. En passant plus tard par la Place, les camarades me faisaient la fête et nous avons bu et rigolé jusqu'au petit matin. Maman ne sait pas ce que je fais la nuit dans la rue, mais le lendemain matin elle a été très contente parce qu'elle a pu acheter de la viande et quelques petits extras pour notre cuisine.

Le Blanc, personne ne l'a jamais revu."

Voilà le récit de Moustapha qui cadrait bien avec le climat libéral de ce pays d'Afrique dans les années 70 - 80. Il reflète aussi le contact relativement bon entre la police et les gigolos qui n'étaient jamais impliqués dans des crimes ou des délits graves mais qui voyaient et qui entendaient dans la nuit. Dès lors, ils ne refusaient pas, sous l'effet d'une amicale pression, de faire l'indic et de se laisser arracher des tuyaux discrets sur les auteurs des méfaits. Comme cela, les gardiens de la paix la leur fichaient.

(C) Author and Freya Communications Inc.

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