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La visite de Kamel

by Paul Moran


La visite de Kamel By Paul Moran January 15, 2002

1960 Au cours de ma premiêre année d'études, j'avais une chambre dans un village proche de la ville. Quand on avait manqué la derniêre micheline du soir, il fallait se taper 12 kilomêtres à pied. A la fin de l'année universitaire, Werner, un camarade allemand, m'apprit qu'il allait rentrer au pays et que sa chambre, dans une maison au centre de la vieille ville, allait être disponible. Le lendemain, il me présenta au propriétaire qui habitait au premier étage, un ancien notaire três sourd. Celui-ci me dit le loyer que je trouvais être à ma portée et ajouta "Pas de femmes, surtout pas de femmes !" Werner hurla dans l'oreille du digne vieillard : "N'ayez aucune crainte, Paul fait des études de droit et il est sage comme une image, il ne pense qu'à ses examens car il a encore de la peine à suivre." Je faisais signe de la tête, oui oui oui. Et c'est une promesse que j'ai strictement tenue.

J'aidais Werner à porter ses bagages à la gare et pris possession de mon nouveau domaine, une grande chambre et un petit vestibule avec des placards, un lavabo en ciment et une petite table pour faire la cuisine, si c'en est une, sur un réchaud électrique. Le vestibule ouvrait sur la cour intérieure oû on entrait directement de la rue. La toilette était en face, derriêre l'escalier monumental.

Werner m'avait donné toutes les indications sur le voisinage, les petits restaurants pas chers, la boulangêre, ce qu'il fallait dire aux demoiselles qui allaient passer pour le demander, et il mentionna aussi un Algérien qui lui disait bonjour de temps en temps et qui avait un nom qu'un Allemand ou un Anglais devait bien prononcer pour ne pas rire, c'est à dire Kámmel, comme Kemal. "C'est un homme três bien, malheureusement il veut me mettre la main au panier, et ça bien entendu c'est exclu. Il revenait toujours, quand même, et sur son idée aussi. Ne lui donne pas mon adresse à Cologne !" Et Werner s'en fut.

Je m'installai dans la chambre pour me mettre aux études et au travail car il fallait financer mes études par des traductions, des travaux de dactylographie et des fois aussi par de menus boulots nocturnes au marché de gros.

Un soir, on frappe quatre coups distincts à ma porte. J'ouvre, et je vois un monsieur moustachu, visiblement un Arabe.

"Bonjour, Monsieur, est-ce que Werner est là ?"

"Entrez d'abord, il pleut, et je vous expliquerai." Si fait, je lui offris une chaise, il n'acceptait pas le verre de rouge que je proposais. C'était un genre d'ouvrier, assez bien mis et cravaté, entre trente et quarante ans, courtois.

"Werner est rentré définitivement, la semaine derniêre. Vous devez être Kamel ?"

"Ah, qu'est ce qu'il a dit sur moi ?"

"Rien de particulier, sauf que vous passiez de temps à autre pour lui dire bonjour."

"Rien d'autre ?"

"Pourquoi, il avait autre chose ? Il vous devait de l'argent ?"

"Non, ce n'est pas ça. C'est une affaire entre lui et moi, et je ne veux pas vous ennuyer avec cela. Maintenant, je vais vous laisser."

"Comme vous voulez. Mais promettez-moi de revenir, on pourra causer de choses et d'autres, et prendre un verre, cela me ferait plaisir. Je vous attends."

"Peut-être. Vous avez du travail et je ne veux pas vous déranger."

"A quand et à quelle heure ?"

"Bon, aprês-demain, mercredi, à 5 heures et demie, comme aujourd'hui."

Il fut ponctuel, et nous commencions à causer, bientót comme de vieilles connaissances. Il était ouvrier dans une imprimerie, muni d'une certaine culture générale, il était poli et discret. Mais il y avait toujours un non-dit entre nous, l'un comme l'autre nous étions timides.

Cela commençait quand même à m'ennuyer un peu, ça prenait du temps et puis j'avais envie d'un bon coup de zeb et pas seulement de bonnes paroles. C'est pour cela que je lui demandai lors de la visite suivante, de but en blanc :

"Mais qu'est-ce que vous aviez comme question ouverte avec Werner, vous faisiez une allusion tellement mystérieuse."

"Non, ce n'était rien"

"Allez, ne faites pas l'intéressant, Werner m'a dit en détail ce que vouliez de lui et qu'il refusait. Chacun a sa nature, lui la sienne, vous la vótre, et moi la mienne. Moi, je ne suis pas Werner." Kamel paraissait de plus en plus embarrassé.

"Alors quoi, bon sang, parlez ! Vous vouliez le baiser, lui ne voulait pas. C'est bien ça, non ?"

Il soufflait lourdement : "Non… enfin… oui, c'est ça."

Il continuait : "Voyez-vous, nous sommes ici en France pour un certain temps, et nos femmes sont restées au pays. Mais l'instinct est toujours le même. Alors on cherche des solutions. Nous ne sommes pas des homosexuels, car ce serait une grande honte et cela gâterait notre personne profonde. C'est pour cela qu'il est impossible de trouver un Arabe qui se laisse baiser. Il a peur, peur des autres et peur pour son intégrité si j'ose dire. Les Européens ont une autre mentalité, pour eux ce n'est pas une affaire grave. Il y a des étudiants ici qui gagnent ainsi leurs études, grâce à un protecteur ou un mécêne qui paie leur chambre par exemple ; ce n'est pas un crime, n'est-ce pas ? C'est ainsi que certains parmi nous cherchent des contacts parmi les Européens et les étudiants en particulier. Bien súr, nos salaires ne nous permettent pas d'entretenir un étudiant qui est un adulte. Alors on cherche quelqu'un de pas compliqué et de tolérant qui nous accorde de temps en temps une petite satisfaction."

"C'est quoi ?"

"Ah non, vous exagérez ! Baiser un cul, bon sang !" Eh ben, pour un Arabe, il cause bien…

"Ah, j'ai compris !"

"Fâché ?"

"Ah non. Mais vous aviez voulu avoir Werner, et Werner est parti. Maintenant, cela fait déjà trois pu quatre fois que vous me rendez visite - je les apprécie d'ailleurs. Mais cherchez-vous autre chose qu'un verre de vin et de bonnes paroles ?"

"Ecoutez, j'aime le verre de vin, j'aime l'ambiance de votre chambre avec toutes ces images et les affiches de corrida, j'aime surtout votre façon de parler et de penser. Mais j'ai aussi envie de baiser et de préférence avec quelqu'un de bien. Fâché ?"

"Non."

"Alors, d'accord ?"

Je ne disais rien, j'éteignis les lumiêres car la rue éclairait suffisamment la chambre, et je m'étalais sur le lit. Je dégrafais ma ceinture, et je le regardai avec un petit sourire. Il soupira, plia sa veste et son pantalon sur la chaise et se coucha à cóté de moi. Il me serrait três fort dans ses bras, et longuement, mais il n'embrassait pas. Au bout d'un temps pendant lequel il me faisait goúter la force et la chaleur de son corps lourd, il se mit à fouiller dans mes vêtements et les tirait pardessus ma tête et mes pieds. Enfin, il me pénétrait, fortement, gentiment, en prenant tout son temps. Il pompait lentement, allant jusqu'au fond. Quand il allait décharger, il se tendit, se mit à tressaillir et se décrispa dans un spasme. "Saha" me murmura-t-il dans l'oreille. Et puis nous continuions jusqu'à prês de minuit.

Nous nous voyions réguliêrement mais pas à un rythme fixe comme un abonnement, et pas en période d'examens ou pendant les vacances. Un jour, bien entendu, les circonstances de la vie nous ont séparés, mais je garde un agréable souvenir d'un macho arabe respectueux et respectable.

Salif

Un soir, j'attendais Kamel pour notre causerie habituelle. Vers l'heure convenue, on frappe à la porte mais quand j'ouvre, mon sourire tombe. C'était un homme mince, plutót jeune, habillé du vison breton, le ciré jaune. Il riait, d'ailleurs il riait tout le reste du temps et je pensais qu'il avait bu un peu.

"Salut, je suis Salif. Kamel m'envoie pour vous dire qu'il devait monter à Paris ce matin, et qu'il passera mercredi prochain. Mais est-ce que je peux entrer, il pleut dehors."

Je le fis rentrer dans le petit vestibule, et on commençait une petite causette à bâtons rompus. Je sentais qu'il voulait quelque chose mais il ne se décidait pas à dire le fin mot. Je le fis entrer dans ma chambre pour lui offrir une chaise et une cigarette. Il continuait à tourner autour du pot.

"Kamel m'a beaucoup parlé de vous (ce n'était súrement pas vrai), il dit que vous êtes três gentil, et três gentil avec lui. Moi aussi, je suis gentil, et je serais content si vous étiez un peu gentil avec moi aussi, comme avec Kamel."

Ah voilà, je te vois venir, c'était donc ça ! "Qu'est-ce que ce Kamel a dú vous raconter comme mensonges ?"

"Bien súr, c'est un menteur, mais voyez-vous, nous les ouvriers algériens nous sommes loin de nos familles et de nos femmes, alors on se sent três seuls et nerveux."

"Et alors ?"

"Et alors on est três heureux quand on rencontre des Français gentils qui comprennent notre situation et qui nous font de petites gentillesses de temps en temps." Il eut un petit rire nerveux, je restais de marbre.

"Vous ne voulez pas comprendre. Pourtant ce n'est pas grand chose..."

"Sois clair ! Si ça me plaít pas, je te mets dehors, sans rancune."

"Je... je .. voudrais, j'ai besoin de tirer un petit coup. Ouf, ça y est !" Et toujours ce rire nerveux.

"D'accord. Mais pas de complications... "

"Ah non, avec moi pas de problême, je tire mon coup et je me tire."

En attendant la visite de Kamel, je m'étais bien lavé. Les garçons qui ne sont pas prêts refusent en général. A l'époque, il n'y avait des douches que dans les hótels et chez les gens aisés.

Je descends alors mon pantalon jusqu'aux chevilles et je me couche en travers de mon grand lit.

Le Salif était tellement excité qu'il eut de la difficulté à sortir son outillage de la braguette. "Complique pas, lui fis-je, fous ton pantalon par terre et attaque !" Ce qu'il fit.

Ce n'était pas la révélation de l'année, sa quéquette était plutót petite et froide ou humide. Mais il se mit à cœur joie à me sauter, trop rapidement à mon goút. Et puis, il commença à jacasser, tout en haletant :

"Ah, c'est une bonne chatte, profonde, chaude. Ooaou, c'est bon, je vais t'enfoncer, ma pute, et tu vas me bien payer, salope..."

D'un bond, je me redresse, je me tourne et lui flanque une paire de gifles à gauche et à droite. Aussitót, son sexe tombait et pendouillait tristement sous le ventre, face à ma fiêre érection.

"Est-ce que tu parlerais comme ça à un Kabyle ou à un Arabe qui te soulagerait comme moi ? J'suis pas une poufiasse, je suis un homme comme toi, c'est une affaire entre hommes, tu piges ? Entre hommes, on se tire des coups, mais on se respecte."

"Oui."

"Oui qui ?"

"Oui, Monsieur."

"Et qu'est ce qu'on dit ?"

"Excusez-moi, Monsieur."

"Excuser veut dire expliquer pourquoi, donc justifier. Comment dit-on correctement ?"

"Pardonnez-moi, Monsieur, s'il vous plaít."

"Pardonné pour cette fois. Mais tu parlais de payer ? C'est toi qui va faire voir la marie !"

Il sortait deux petits billets, tout juste à l'époque pour acheter une bouteille de vin sans étiquette. Nouvelle gifle !

"Tu me prends pour qui ? Pour une vieille pute édentée de Sidi Bel-Abbês qui suce les légionnaires pour quelques sous ? Reprends ton flouz si t'es si pauvre."

"Pardonnez-moi, Monsieur, je ne fais que des bêtises quand j'ai bu. Si je peux revenir demain soir, je paierai correctement."

"Eh ben, on verra ça."

Il n'est pas revenu. J'ai retrouvé Kamel la semaine suivante, pour notre habituelle causerie intime, et le petit Salif n'avait rien dit de l'incident. J'espêre que la petite leçon lui a servi, il ne faut pas s'emmerder les uns les autres même quand on s'encule.

D'autre part, la petite remarque que Kamel avait faite à "l’heure de la vérité" sur les étudiants qui arrondissent leurs fins de mois par de petites gentillesses prodiguées à des messieurs généreux n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. En écoutant un peu les conversations dans la file d'attente du restaurant universitaire et à la cafétéria, je captais çà et là des galéjades sur tel camarade qui était certainement de la jaquette flottante puisqu’on l’avait vu entrer dans un certain bar oû ça se passe, tu comprends… J’étais souvent passé devant la façade anodine de ce bar sans y rien voir. Un bon samedi, je me mis sur mon trente-et-un et je poussai la porte de cet infâme lieu de perdition. C'était un élégant établissement super-kitsch avec du beau monde, des messieurs distingués qui me regardaient d’abord d’un air méfiant, puis inquisiteur et finalement, en réponse à un petit sourire modeste, avec sympathie. Je finissais par trouver ce que j’avais cherché et les fins des mois devenaient moins stressantes. Mais ça, c’est une autre série d'histoires.

(C) Author and Freya Communications Inc.

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