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Un de ces garçons de la plage, Part 2

by Paul Moran


June 5, 2002

Un de ces garçons de la plage Deuxiême Partie

Les premiêres personnes qui me saluaient à mon arrivée à l'hótel de la plage de Fajara étaient Diallo, le Peulh habillé en flic anglais. Et Stephen comme il fallait s'y attendre.

Diallo riait : "Depuis lundi, lui est là à l'arrivée chaque navette qui vient de l'aéroport."

Stephen se donnait un air três cool : "Good evening, Sir. Comment allez-vous ? Comment va votre famille ? Comment va votre épouse ? Comment vont les enfants ?" Et ainsi de suite à la maniêre africaine, il n'oubliait que le chien. Et puis, d'un air détaché : "Ah oui, est-ce que vous avez trouvé le temps pour poster cette lettre pour Hambourg ?"

"Réfléchis, je ne pourrai pas manquer du temps pour coller un timbre et pour jeter une lettre dans la boite au passage ! Et elle est bien arrivée, j'ai parlé rapidement avec le monsieur, quel était donc son nom ? Or, il me faut maintenant une douche bien chaude et ensuite un taxi pour Banjul."

"Est-ce que nous nous verrons ce soir ?"

"Si tu y tiens. Je te trouverai sur la plage à notre endroit habituel et nous pourrons aller à Alligator Bar. Je risquerai d'être un peu en retard."

"Thank you Sir, thank you Sir" et Stephen courut au stationnement des taxis oû il donnait à grand renfort de gestes des instructions et recommandations au conducteur qu'il avait choisi pour moi.

Cette nuit, nous ne sommes pas restés longtemps au bar à l'autre bout de la baie. Stephen m'assaillait de questions sur le destinataire de sa lettre, ce qu'il avait dit textuellement, quelle impression j'avais du ton de sa voix, quels étaient ses projets et quand est-ce qu'il serait de retour en Gambie. Je donnais des réponses apaisantes et évasives, oui, le monsieur était fou de joie d'avoir eu cette lettre, il répondrait le moment venu, mais il ne m'avait pas donné de détails. Stephen soupirait comme soulagé.

A mi-chemin sur le retour à l'hótel, je dis : "Ah la la, cette biêre, ces hurlements en suédois et ce voyage, imagine-toi j'ai dú me lever à quatre heures ce matin, je suis claqué. Il faut que je m'assoie un peu." Stephen acquiesça avec joie et s'assit à cóté de moi, cette fois beaucoup plus prês que lors de notre premiêre rencontre sur cette même plage.

Je commençais prudemment en causant de choses anodines, et peu à peu je poussais la balle dans le champ ennemi.

"Stephen, c'était vraiment une bonne journée aujourd'hui. Veux-tu venir encore au bar pour prendre un dernier whisky avec moi ?"

"Le bar est déjà fermé, nous venons de croiser Eldridge sur la plage."

"Eh ben, on pourra aller dans mon bungalow. J'y ai une bouteille entiêre."

"Non, Paul, pas dans votre chambre."

"De quoi as-tu peur ?"

"Ce n'est pas ça, mais ce n'est pas convenable. Et ils m'attendent déjà à la maison. Et Diallo ne me laissera jamais entrer, sous aucun prétexte, il est três strict sur ce point."

"Personne ne veille pour attendre un oiseau de nuit comme toi. Je viens de parler à Diallo, je lui ai remis un petit quelque chose dans le creux de sa main. Il m'a dit qu'il te connaít comme un garçon sérieux et je lui ai assuré que je serai responsable de toi. Il regardera dans une autre direction, maintenant et demain matin à l'aube."

"L'aube, est-ce que vous parlez de l'aube ? Qu'est ce que ferais dans votre chambre jusqu'à l'aube, bon sang ?"

"Nous pourrions nous amuser un peu, faire du zizi-boum-boum comme ils disent des fois à Dakar, tu comprends ?"

"Je crains de comprendre. Je comprends ce qui devrait se passer, mais pas comment. Mais ça, jamais, vous m'entendez, à grand jamais ! Bonne nuit, Monsieur !"

"Eh, doucement. Est-ce que tu n'as jamais fait l'amour ?"

Il hésita et s'assit de nouveau : "Bien súr, tout le monde l'a déjà fait avec les filles. Moi, je l'ai fait aussi deux fois avec des femmes blanches, avec une dame suédoise et avec une autre de Hollande."

"Et c'était comment ?"

"Franchement, c'est plus facile avec nos filles, elles respectent l'homme qui est couché sur elles. Elles ne te commandent pas, fais ceci, fais cela, fais ça encore une fois, et un seul coup leur suffit. Les femmes blanches sont compliquées, elles dominent l'homme et elles exigent des choses bizarres. Elles sont três excitées et te fatiguent vraiment."

"Cela s'est passé ici dans les bungalows, la nuit ?"

"Eh ben... enfin, oui."

"Et Diallo, le terrible gardien ? Est-ce qu'il t'a laissé entrer et puis sortir aprês ? Est qu'il avait compris ce qui se passe ici ?"

"La dame, et l'autre aussi lui avaient parlé d'abord. Et je crois qu'il est au courant de tout. Je ne suis pas le seul garçon qui entre la nuit avec une fille suédoise ou autre. Diallo est seulement três prudent car il tient à garder son emploi, mais il sait parfaitement qui sont les garçons sérieux et honnêtes."

"Donc il ne fera aucune objection si tu viens avec moi dans ma chambre ?"

"Non, il ne dirait rien, mais cela n'arrivera pas car je n'irai jamais dans la chambre d'un homme seul. Je voudrais vraiment rester poli envers vous, mais vous devriez enfin rentrer dans votre petite tête que je ne ferai jamais une chose pareille avec un homme et que je ne l'ai jamais fait dans toute ma vie, même pas avec un de mes petits copains. Est-ce enfin clair, mec ?"

J'arborais un large sourire. Nous restions assis, là, nous fumions une cigarette et nous regardions la danse éternelle des reflets de la lune sur les vagues.

Enfin, j'éraillais ma voix : "Stephen, j'ai ouvert la lettre d'Abdullaye Sefing adressée à Heinz Plattner à Hambourg."

Stephen restait assis, sans mouvement, sans émotion, prês d'une minute. Apparemment, il n'avait pas entendu ce que j'avais dit.

J'attendais, puis j'allais répéter ma phrase quand il bondit en l'air et se précipita dans la nuit. A un jet de pierre, il se jeta par terre et enfouit sa figure dans le sable. Avec ses poings, il se martelait le crâne, en sortant de sa poitrine les cris rauques d'un animal sur le point d'être égorgé - rrhaah, rrhaah. Les cris me déchiraient le cœur. Au bout d'un temps qui ne paraissait plus finir, les hurlements de douleur cessaient peu à peu et il se mit à hurler en Malinké ou en Wolof, je ne comprenais que "toubabou", les Blancs, et "Allah", sur le ton des malédictions les plus atroces. Quand il sentait que je m'agenouillais prês de lui, il se redressa à moitié et siffla, tout en sanglotant : "Ne t'approche surtout pas, ne me touche surtout pas sinon je t'étranglerai et je creuserai avec mes mains un trou profond dans le sable, ici même, espêce de sale traítre. J'avais tellement confiance en toi, j'avais toujours pensé que tu es un monsieur digne d'estime, et maintenant tu avoues que tu n'es qu'un sale traítre. Pourquoi m'as-tu humilié comme je n'ai jamais été humilié dans toute ma vie, tu m'as jeté des ordures comme on m'en a jamais jeté. Un homme sans honneur est un homme mort. Ça te fait plaisir de me donner la mort ?" Les larmes commençaient à jaillir, ouuhouuu-ouu, ouuhouu-ouu, et la morve coulait du nez sur son menton. Je respirais, le pire était passé, et en effet les larmes commençaient à tarir.

"Si tu veux enculer un garçon, tu n'as qu'à aller à l'entrée de l'hótel, de l'autre cóté, ou essaie de demander à Diallo, il y en a suffisamment qui traínent par ici. Si tu mets de l'argent, tu peux en avoir tant que tu veux."

"Stephen" - je hurlais - "écrase, du calme maintenant. Il faut que je te dise toute la vérité. Cela te fera três mal, mais je n'ai pas le droit te laisser enchaíné dans le mensonge. J'espêre seulement que tu en comprendras la nécessité, maintenant ou plus tard. Demain matin, tu seras un homme différent, tu auras plus d'expérience et moins d'illusions. Ecoute-moi d'abord, ensuite tu me montreras l'endroit oû tu voudras m'enterrer dans le sable, petit con."

"Premiêrement, je ne transporte jamais des objets qui pourraient présenter un danger. J'ouvre par principe toutes les lettres que les gens me demandent de poster à l'étranger et dont j'ignore le contenu, et si je confie moi-même un courrier à quelqu'un à l'aéroport, je le laisse ouvert. J'ai encouru une fois un grave danger pour une telle lettre, mais l'histoire serait trop longue maintenant.

Deuxiêmement, j'ai lu ta lettre três attentivement jusqu'au bout et, tu me croiras, tu me comprendras ou non, avec un immense respect. Je n'ai pas ri du tout. J'étais profondément ému par cet amour vrai et profond dont je ne t'aurais pas cru capable.

J'ai compris trois choses : tu as fait l'amour avec ce Heinz, tu as aimé cette sorte d'amour physique, et tu es tombé amoureux de ce Heinz d'une maniêre comme seulement une vierge peut aimer le fiancé qu'elle ne peut attendre d'épouser. Etait-ce ta premiêre expérience ?"

Il fit oui de la tête.

"Maintenant, ce sera difficile pour moi, et il faudra que tu sois courageux. C'est fini. Heinz était três embarrassé quand je l'ai appelé au téléphone. Il a admis avoir reçu ta lettre, mais il ne pourra pas tenir ses promesses. Il ne te fera pas venir à Hambourg puisque c'est sa femme qui fait le ménage chez lui. Veux-tu entendre toute la vérité ?"

Le garçon secouait vigoureusement la tête et marmonnait quelque chose au sujet des "toubabou" sur le ton de la malédiction.

"Je sais que tu as fait tout cela par amour et que tu ne pourras plus jamais éprouver un amour aussi profond pour quiconque, en premier lieu pas pour moi. Je ne le souhaiterais pas, du reste.

Tu sais ce que je veux de toi. C'est vrai, je peux avoir beaucoup de garçons pour le sexe, et tu sais parfaitement à quel point cette sorte d'amour est répandue ici et au Sénégal." Le garçon faisait oui de la tête.

"Mais moi, je veux faire l'amour avec toi, non pas pour ton cul ou pour ta bite, mais pour ton charme, pour ton sérieux, pour ta culture, pour ton sourire. C'est l'amour, non pas de la parlote sentimentale ni la partie de cul qui baigne dans la sueur."

Nous restions assis en silence. Au bout d'un temps qui me paraissait interminable, Stephen se levait et dit d'une voix éteinte :

"Okay, je viendrai avec vous et je ferai tout ce que vous exigerez, je ne ferai pas de difficultés et pas de bruit. Dês que nous arriverons dans votre chambre, vous me remettrez 300 Dalasi, et c'est un deal correct. Vous ne me causerez pas de problême et je ne vous causerai pas de problême. Mais vous allez me garantir que Diallo me laissera sortir le matin quand vous en aurez fini avec moi, et qu'il n'exigera pas une partie de mon argent comme le font certains gardiens dans d'autres hótels et qu'il ne bavarde pas sur ce que je fais."

"Tout cela, c'est déjà réglé avec lui. Il a déjà eu sa part et tu pourras lui faire confiance, même dans d'autres occasions."

J'étais quelque peu surpris par l'importance du montant que ce garçon inexpérimenté avait exigé. Le tarif normal pour une bonne nuitée tout compris s'élevait alors à 50 Dalasi, environ 50 marks ou $23. Le garçon innocent et visiblement brisé exigeait autant qu'un callboy de luxe pouvait facturer. Sa situation désespérée ne lui permettait même pas de formuler des prétentions irréalistes ; 300 Dalasi en étaient. Oû voulait-il en venir ? Me décourager peut-être, obtenir que je lui rie à la figure et l'envoie au diable ? Ou voulait-il nous humilier, moi et lui, en me faisant marchander âprement le prix ou en le liant à certaines prestations déterminées d'avance. ("Si j'enlêve ma gourmette, ça fera 50 balles en plus, quelles disent.)

Quoiqu'il en soit, ce montant relativement élevé ne me jetterait pas sur la paille puisque j'avais toujours ma carte d'American Express.

Quand nous rentrions dans le faisceau des lampadaires de l'hótel, Diallo qui attendait là avec sa massue se détournait et partait vers l'entrée de l'hótel, du cóté opposé. Arrivé dans mon bungalow, j'allumais immédiatement le climatiseur dont le bourdonnement devrait couvrir nos voix. Je remplissais deux verres du whisky promis, mais le garçon ne touchait pas au sien. Il se tenait là, immobile, avec un visage comme des cendres froides. Je pris la clé du petit casier dans mon armoire et je sortais trente billets de 10 Dalasis. Il les mit aussitót dans la poche arriêre de son jeans, puis il poussa un gros soupir et se mit à boire. Enfin, un faible sourire éclairait sa figure. Il s'assit sur le lit.

"Stephen, tu as ton argent. Tu peux t'en aller, je ne te retiendrai pas."

"Qu'est que je dois faire maintenant ?"

"Ta décision, on est d'accord ? Donc, déshabille-toi tout nu."

"Comme vous voulez."

Il commençait par son blouson argenté, puis les chaussettes, puis tout le reste. Il exposait sa nudité, sans le moindre signe d'embarras ou de honte. Il était plutót svelte, avec des épaules larges et des hanches étroites comme celles d'un enfant. Ses pectoraux et les abdominaux étaient bien découpés, et un sympathique sexe gras pendait sous son ventre.

"Qu'est que je dois faire maintenant ?"

"Je me déshabillerai à mon tour et nous prendrons une douche ensemble. Tu me savonneras et je te savonnerai à mon tour."

"Comme vous voulez."

"Tu commences à me casser les pieds. Je veux que tu veuilles, toi. Maintenant, j'aurai un problême. Je suis un Européen d'un certain âge, et nous sommes souvent gênés quand nous comparons notre corps avec celui d'un Noir à poil, avec ces muscles bien développés et la belle peau sans défaut aucun."

"Maintenant, je peux te le dire, j'aime la peau blanche, elle est si douce au toucher. J'aime la lécher avec ma langue. La peau d'un camarade noir me ferait l'effet d'un poisson froid. Les corps des Blancs sont sexy. J'aime le faire avec nos filles, au fond j'aime seulement la sensation dans le "foto" (tu appelles ça la bite) et dans le ventre. Et quand les filles crient de joie, cela m'excite aussi. Mais le corps des Blancs m'excite en entier."

Notre douche durait longtemps car nos mains s'aventuraient de plus en plus hardies et dévergondées sur le partenaire. Couchés ensuite nus sur le lit, nous caressions sans relâche le membre de l'autre pour le tenir raide et prêt aux charmantes turpitudes.

D'un seul mouvement, Stephen glissa en bas et sans crier gare, prit ma bite dans sa bouche. Il me suçait avec d'énergiques mouvements de sa tête entiêre en avant et en arriêre. L'effort avait l'air décidé, presque désespéré. Voulait-il me gratifier du pompier des grandes occasions ? Ma bite brúlait, et sous la succion énergique de l'adolescent, elle me paraissait plus grande et plus longue que d'habitude. Le joli torse du jeune mâle luisait de sueur à chaque mouvement en arriêre, la bouche goulue et la gorge qui enserraient fermement ma bite m'excitaient au point que j'allais exploser d'un moment à l'autre. Quand je le sentais venir, je tapotais sur la tête du garçon et je retirais ma bite, dégoulinante de sa salive. Il aspirait des bouffées d'air comme un plongeur qui remonte à la surface et demanda, sur le ton de la déception : "Est-ce que j'ai mal travaillé ?"

"Non, c'était même trop bien fait, j'ai failli verser dans ta bouche."

"Non, tu peux y aller, pas de problême avec moi, je prends tout. Tout." Qui est-ce qui avait parlé d'innocence ?

"Non, je ne veux pas. Nous allons faire autre chose."

"Ah oui, je sais ce qui va venir maintenant !"

Il se penchait en arriêre vers la chaise oû il avait empilé à la diable ses habits, et prit quelque chose dans son jeans. Puis il retomba sur le lit et je sentais quelque chose dans ma main, un petit emballage en plastique. "Tiens, voici pour toi. J'ai un cousin, un chauffeur de taxi qui me les achête à la pharmacie. Nous savons que c'est mieux pour les deux, surtout pour les filles."

"Pourquoi tu me donnes ça à moi ?" Je n'arrivais pas à comprendre, car tous ces garçons et hommes que je draguais depuis des années dans les rues, sur les grandes avenues et les plages, dans les bars mal éclairés et derriêre les gros arbres des allées nocturnes demandaient toujours de l'argent et faisaient exclusivement ce qu'ils faisaient aussi avec les filles. J'ai rencontré três peu de garçons noirs qui m'ont proposé leur cul, et pas un seul Arabe aussi généreux.

"Non, c'est vrai, je connais la suite du programme." Il se mit à genoux sur le lit et sur ses coudes : "Allez, prends-moi !"

Je le poussais par son épaule et il se renversa, sa face contre la mienne "Stephen, es-tu homosexuel ?"

"Non, Paul. Le cousin m'a expliqué ce que c'est. Il y a un homme qui vit à Serrekunda, il ne porte que des habits de femme, il parle comme une femme et avec les femmes seulement à qui il vend des pagnes imprimés en Holland Wax. Nous l'appelons Miss Awa, et les enfants lui courent aprês dans la rue pour se moquer de lui. Je ne suis pas une Miss Awa."

"Voilà comment ça se passe. Je l'ai fait avec beaucoup de Noirs, même avec des hommes mariés, et ils veulent tous jouir dans ma bouche ou me baiser par derriêre, et rien d'autre. J'ai été três surpris quand tu t'es jeté tout de suite sur ma bite et maintenant tu me tends ton cul sans demander mon avis. Cela me fait bien súr énormément plaisir car j'aime tout, mais je ne le comprends pas."

"Mais c'est ce qu'attendent les Blancs de quelqu'un comme moi. Rien d'autre."

"Est-ce que tu as fait l'amour avec beaucoup de Blancs ?"

Pas de réponse.

"Donc tu ne l'as fait qu'avec Heinz seul, oui ?"

Pas de réponse, mais je voyais nettement ce qui c'était passé alors.

"Je dirais, tu me racontes comment tout cela est arrivé, cette histoire avec Heinz. Dis-moi tout. Deux hommes couchés nus sur un lit et qui se tripotent n'ont plus rien à cacher."

"Vraiment, Paul, ce n'est pas une histoire amusante. Depuis le décês de mon pêre il y a cinq ans, nous vivons, ma mêre et les petites sœurs, dans la concession de mon oncle." Je connaissais le reste de l'histoire, une grande famille, des revenus précaires, les yeux hagards d'un avenir sombre.

"L'oncle a sa propre femme et ses enfants, et il subvient aux besoins de toute la maisonnée. Il a un ami anglais qui travaille à la John Holt Company, celui-ci lui donne tous les ans au mois de septembre l'argent pour mes livres et pour l'uniforme du collêge.

Mais pour le reste, tout repose sur les épaules de l'oncle. Il est maítre-soudeur au le petit chantier naval de Banjul, là oû je t'ai vu passer pour la premiêre fois. Au mois de mai, il est tombé de l'échelle à l'intérieur d'un chalutier, et il a cassé sa jambe, ici." Le garçon me montrait l'endroit. Nos érections, notre lubricité étaient tombées, je ne pouvais que le serrer dans mes bras, rempli d'affection et de pitié.

"L'oncle n'est pas le plus jeune, la fracture va guérir, mais cela prendra du temps. Le foyer dans la cuisine reste maintenant froid de temps à autre, et nous sommes neuf bouches à nourrir. L'oncle me force de terminer le collêge et m'interdit de chercher un emploi rémunéré. Il a l'habitude de dire "Allah est toujours du cóté de ses esclaves."

Comme je suis libre dans l'aprês-midi, je pars sur la plage et je regarde s'il y a des filles suédoises. A deux reprises, j'ai trouvé une femme blanche qui m'a amené dans sa chambre. Je me suis déshabillé en entier et quand elles ont commencé à se frotter entre les jambes, j'ai dit si tu veux avoir tout cela tu dois m'aider, nous avons besoin d'argent. J'ai demandé une grosse somme, enfin, grosse pour nous, je sais combien leur coúte une journée et ce qu'elles dépensent encore en ville."

Il soupirait : "Je t'ai dit que c'était un travail dur et que je devais faire tout ce qu'elles me donnaient l'ordre de faire, et que c'était soit ridicule ou dégoútant. Ne pose pas de questions. Pour le travail principal, je suis fort et je peux tenir jusqu'au petit matin. Toi aussi, pour l'argent que tu m'as payé, tu peux me demander ce que tu veux et aussi longtemps que tu veux.

Tu sais que les touristes restent toujours quinze jours. Or, quand le nouveau groupe est arrivé, je n'avais pas de chance. Les dames à qui je me proposais, poliment et à mots couverts bien entendu, me disaient que j'étais trop jeune et qu'elles avaient besoin d'hommes lourds et musclés, des maçons, des forgerons ou de gros lutteurs. Les jeunes filles me riaient au nez, elles avaient peut-être déjà fait leur choix parmi les garçons qui attendent toujours la navette de l'aéroport ou qui sont assez bien habillés pour qu'on les laisse entrer au bar sur la terrasse."

Le garçon baissait son regard. "C'est alors que j'ai rencontré cet homme sur la plage. Pour abréger une longue histoire : il m'a offert de l'argent pour faire l'amour avec lui, cent Dalasi pour être franc, du moins la premiêre fois. Je l'ai suivi dans sa chambre, il m'a montré la liasse en disant, tout cela sera pour toi si tu me fais bien jouir comme je l'aime. Maintenant je sais comment ça marche avec les hommes blancs."

Brusquement, à ma totale surprise, Stephen, un paquet des muscles, nu et chaud dans mes bras, avec son sexe entre mes cuisses, se mit à spasmer et à sangloter sur un ton de désespoir : "Il m'a pris comme une fille."

Les sanglots redoublaient. Je sentais des traces humides sur mon épaule. "Maintenant je suis une salope. Je ne suis plus un homme, je suis un homosexuel comme Miss Awa, maintenant je suis une pute dans laquelle tous les homme pourront vider leur queue pour quelques Dalasis, une sorte de toilette publique."

Je passais ma main sous son ventre et je saisis son membre qui s'était ramolli. Je le frottais, je le taquinais, et il recommençait à lever la tête. "C'est ça l'équipement d'une fille, est-ce que tu vas pisser maintenant assis ? 'Black hoss don die ?' "

Stephen ne pouvait pas s'empêcher de rire, en dépit de ses larmes : "How come you tawk Coas' Inglis ? Anyhow, black hoss go be trong again, wait-see small-small."

(Le langage primitif mais três imagé du Pidgin ouest-africain est difficile à traduire. A peu prês : est-ce que le tuyau noir est mort maintenant ? expression idiomatique de la déception d'une dame qui attend en vain une érection. Réponse : Comment se fait-il que tu parles Coast English ? Le tuyau noir redeviendra bientót fort, attends seulement un peu.)

La joie de Stephen retomba cependant três vite. "Il y a quelque chose de beaucoup plus grave. Je suis tombé amoureux de Heinz, parce qu'il m'a mis sa bite, comme tu dis, dans la bouche et j'ai tout pris parce que je l'aime, et puis il m'a pénétré par derriêre. Je l'avais fait avec des filles comme tous nos garçons, et je sais combien cela leur fait du bien, comment elles étaient chaudes et excitées, plus je cognais rapidement et sans pitié ; puis un jus qui sent mauvais coule sur leurs cuisses et elles te supplient de le leur faire encore et encore. Il m'est arrivé la même chose, le jus est sorti de mon cul. Maintenant, j'aime qu'on me baise et j'en ai besoin et j'ai besoin que Heinz me baise. Je l'aime et je veux être sa femme et il pourra se servir de mon corps jour et nuit aussi souvent et de quelle maniêre qu'il voudra.

Mais ça suffit maintenant comme parlote. Prends-moi, prends ta fille, baise-moi, dur, profondément dedans, brutalement."

Je m'étais attendu à une gentille partie de cul avec un garçon propre et rigolo, et maintenant j'avais un paquet de nerfs écorchés dans mes bras. Je devais craindre le pire pour lui, ne serait-ce que la déchéance sociale oû seules les drogues de plus en plus dures pourraient le soulager pour un temps. Je n'avais aucune idée comment je pourrais redresser le petit con, efficacement, durablement.

Je finissais quand même par trouver une idée, la plus sordide, la plus mesquine - il fallait l'ébranler à fond. Je connais l'hystérie nêgre, surtout collective, mais je sais aussi d'expérience qu'ils s'en remettent bien.

Mon bungalow se trouvait en premiêre ligne en face de la plage, et un petit peu à l'écart des autres. Je me levai du lit, je pris le garçon par la nuque et je lui flanquais une bonne paire de claques en pleine figure. Ploff, pomm. Il se laissa tomber par terre et serrait mes genoux en gémissant : "Tu m'as entraíné ici pour faire du sexe, et maintenant tu me passes à tabac. Est-ce que tu es un de ces assassins fous qu'on voit au cinéma, il y a un détraqué qui viole les femmes et puis il leur tranche la gorge avec un couteau de boucher ? C'est pour ça que tu m'as donné tout à l'heure ce tas d'argent sans sourciller ?"

Je saisis son cou pour le tirer en haut : "C'est vrai que tu es une fille maintenant ? Alors je pourrai te couper les couilles, puisque tu n'en as plus besoin, non ?"

J'avais une peur atroce que cela rate, mais enfin - le ciel soit loué - je vis comment ses yeux se rétrécissaient en deux fentes étroites, le regard impitoyable et assassin du loup qui s'apprête à bondir sur la gorge de sa proie. Un puissant coup de poing dans mon estomac me projeta par terre, je happais l'air, et il posait son pied nu pour me tenir à terre (Merci, tu ne sais pas à quel point j'adore être subjugué par le pied nu d'un jeune Noir...) Assez joui cependant ; je roulais sur moi et je réussis à me redresser et à le rosser de nouveau. Seulement, à ce jeu, le jeune animal me dépassait de loin et j'eus droit à une bonne raclée de coups : Stephen, le gentil et souriant dragueur de la plage, l'amoureux transi, me jeta sans ménagement sur le lit ; il menottait mes mains dans mon dos avec les siennes, et son genou appuyait sur mon cou.

C'est cette sorte d'amour vache que j'aime le moins, mais je sentais que nous avions passé le cap.

J'arrivais à articuler avec peine : "Comment peux-tu oser de battre un massa blanc ? !"

"Tu n'es pas un massa, tu n'es pas un Blanc, tu es le dernier des cons, un con fou qui ne cherche qu'à m'humilier et qui veut m'égorger aprês m'avoir attiré avec de l'argent. Ce chien m'appelle une fille et il veut me couper les testicules, a-t-on jamais entendu une chose pareille ? Mais tu n'es jamais tombé sur un Malinké, et tiens te le pour dit, les Malinké sont la pire de toutes les races !"

Le genou renforçait sa pression sur mon cou. Avec mes derniêres forces, je réussis à arracher mon bras gauche pour taper avec le plat de la main sur le matelas, comme je l'avais vu à la lutte traditionnelle à Serrekunda.

Je gémissais : "La comédie est finie, Stephen, tu peux me lâcher maintenant."

Il hésitait, mais il finit par s'asseoir au coin opposé du grand lit. Sa poitrine était agitée par une forte respiration, et la forte odeur de sa sueur, mêlée à la mienne, emplissait la piêce. Il attendait, muet, avec un regard froid et méfiant, ses muscles et sa mâchoire étaient crispés.

"Stephen, ce que je vais te dire est três difficile à comprendre parce que c'est três simple. Ne m'interromps surtout pas. Il n'y a qu'une seule question : est-ce que tu as vraiment perdu ta virilité, es-tu vraiment une vraie ou une fausse fille ? Est-ce que les filles cassent la gueule aux hommes adultes, aux adultes blancs ? Tu as toi-même la réponse.

Heinz t'a enculé, et tu as bien aimé cela. Mais tu as cru que tu aimais Heinz, alors qu'en réalité tu aimais ce merveilleux sentiment de bien-être dans ton intérieur. Ce sentiment, d'autres pourront te le donner, non seulement le premier. Tu vois, tu n'es qu'un homme viril qui aime baiser et qui aime être baisé à son tour. N'en fais surtout pas une question d'identité, qui tu es ou quoi tu es. Ce que tu dois savoir à tout prix, celui qui est couché sur l'autre, n'est pas supérieur, et celui qui est couché en dessous, n'est pas l'esclave ou la salope de l'autre.

Pour finir, je te dirai que c'est tout à fait normal de te sentir bien quand un gentil ami te baise. Mais fais bien attention, si quelqu'un commence à te traiter comme une salope, jette-le immédiatement en bas et puis dehors. Faire l'amour avec quelqu'un de sympa est une bonne chose, mais sans respect, c'est trop dangereux ; tu vois bien que tu as failli en crever.

Pour conclure : C'est normal de baiser un homme, c'est usuel et beaucoup plus fréquent de baiser une femme."

Je m'arrêtai, épuisé par le long discours et par les coups de poing de tout à l'heure. Le garçon réfléchissait pendant un moment,

"Tu es fou à lier, Paul, mais j'ai compris. Et maintenant j'ai envie. Et je veux que tu me fasses ce que j'aime le plus."

"Tu es amoureux de quoi, de moi ou de la baise ?"

"Ta gueule, baise-moi enfin, et bien."

"Mais seulement si tu me baises aussi, aprês, et si tu me demandes de faire tout ce que ce crétin de Heinz et les deux salopes blanches t'ont obligé à faire. Alors, tout sera remis en ordre."

Il me remit de nouveau la capote. Quand je l'eus passée sur ma bite, il se mettait de nouveau sur ses genoux et ses coudes ; ses fesses, luisant à la lumiêre tamisée venant de la douche, étaient dressées en l'air et écartées dans l'attente de l'envahisseur.

Je ne voulais pas qu'il jouisse vite, mais bien. Je passais un doigt coquin dans la raie et je la massais jusqu'à la rosette, puis je commençais à lécher celle-ci, à la taquiner de la pointe de la langue et à la baigner de ma salive. Le garçon gémissait et se tortillait. Je descendais un étage plus bas pour gratifier ses couilles gonflées du même traitement. Le pauvre bougre sautillait et gémissait de plus belle, et finit par verser une épaisse charge blanche sur le lit. Il haletait fortement quand il s'affalait sur le cóté.

Pourtant, il ne mettait pas longtemps à reprendre une belle érection bien tendue. "Prends-moi enfin, donne-moi enfin ce qu'il me faut, donne-moi, vite !"

Il se remit sur ses genoux et ses coudes, le cul en l'air, mais je le renversais une nouvelle fois : "Je ne veux pas te le donner, tu n'as qu'à le prendre toi-même. Encule-toi toi-même. Ne pense pas à moi, ne pense à rien, jouis tout simplement."

Je me retournai sur le dos, et je le fis s'asseoir sur mon ventre. Un "oohhh" de joyeuse surprise lui échappa quand il s'empalait lentement jusqu'au point oû ses fesses se calaient sur mes cuisses. "Ooh, c'est tellement booo..nnn..."

"Tu vois, c'est toi maintenant l'homme en haut, et c'est moi la salope en dessous."

J'eus droit à une gifle moqueuse, mais ensuite il commençait à se concentrer et à me chevaucher avec les yeux fermés et en jetant sa tête en avant et en arriêre. "Attention, voilà les Indiens sauvages qui poursuivent le cowboy solitaire pour le torturer et pour le violer dans leur camp, devant les femmes." Il continuait à chevaucher mon pal dans un galop de plus en plus déchaíné et écervelé, son érection serrée dans sa droite en guise de bride. Le lit gémissait.

A ce rythme, je ne tenais pas três longtemps, je me lançais contre lui et je remplissais ma capote qui menaçait de glisser. Quand le garçon se rendait compte du rétrécissement de ma bite, il ouvrit les yeux avec un "ohhh" qui exprimait sa déception. Haletant d'épuisement, il tomba sur son flanc, à cóté de moi, puis il roulait sur moi et se mit à m'embrasser par coups énergiques, comme un gros corbeau qui picore dans un champ.

Quand nous nous étions un peu calmés, j'avais une autre idée en tête pour proposer une douche qui durait cette fois beaucoup moins que la premiêre.

Aprês un bref somme de récupération, la salope perverse qui m'habite des fois fit de nouveau son apparition : "Quoi d'autre as-tu dú faire pour ton argent ?"

"Je te l'ai déjà fait tout à l'heure, mais tu m'as interrompu."

"Ça t'a fait plaisir ?"

"Oui, bien súr, mais seulement avec Heinz parce que je l'aime. L'aimais, plutót. Et avec toi. J'ai entendu qu'il y a d'autres pays oû les filles le font aux garçons quand elles craignent de 'gagner petit'."

"Encore un boulot de fille. Tu te sens toujours comme une fille ?"

"Arrête enfin, je suis tout simplement un mec qui aime... "

Je l'interrompis "... Heinz ?"

"Mais non, écrase. Tu es tellement bête, mais ne pense pas que je le suis aussi. Je suis tout simplement un mec qui aime jouir sur la bite d'autres mecs, sans toutes ces questions inutiles..."

"Mais tu ne sais pas quelle sensation ça fait quand quelqu'un d'autre suce la bite, la tienne ?"

Il me regardait en pleine figure, avec les lêvres humides et les yeux rétrécis de lubricité. D'un seul mouvement, il glissait en haut du lit et plaçait son bas-ventre prês de ma tête. Je caressais le chaud morceau de bois d'ébêne de ma langue jusqu'au point oû les poils me chatouillaient le nez, puis je le passais lentement dans la bouche aussi loin que je pouvais. Ensuite je commençais à le sucer comme un affamé. Il gémissait et je craignais qu'il ne soit déjà prês de l'orgasme. Brusquement, il tournait d'un seul mouvement autour de l'axe que je tenais dans ma bouche, ses genoux étaient au niveau de mes oreilles, et il engloutit ma bite endolorie dans sa bouche à lui. L'innocence du village venait d'inventer le 69, je devais lui recommander dês le lendemain de faire protéger sa découverte à l'Office des Brevets.

Avec de légêres tapes sur son dos luisant de sueur, je lui faisais signe de ralentir. J'étais couché sous son ventre, et je faisais des excursions impudiques vers son derriêre largement ouvert et son anus apparemment prêt à accueillir tout assaillant. Malgré tout, c'était trop maintenant, je me roulais sur lui pour être couché en haut. Je retirais ma bite de cette bouche chaude et goulue, et je giclais sur sa poitrine jusqu'au menton. Il répartissait le jus sur sa poitrine comme une crême cosmétique, et c'était trop pour lui aussi. Comme j'ignorais à quel degré de perversité, c'est à dire d'insouciance, il était déjà arrivé, je crachais ce délicieux jus d'adolescent dans la serviette que j'ai toujours sous mon oreiller, dans l'attente d'un invité inattendu.

De nouveau nous étions couchés cóte à cóte et nous nous couvrions de baisers et de caresses. Cette fois la reprise de service durait évidemment un peu plus longtemps. Je passais ma langue dans l'intérieur de son oreille, il s'agitait et lançait ses fesses et ses jambes en l'air pour m'échapper. Il faudra que je me rappelle l'endroit pour le jour oû je voudrai l'échauffer en un rien de temps. J'obtenais le même effet en soufflant un jet d'haleine chaude dans l'oreille : "Maintenant ce sera la derniêre preuve que tu es un vrai mec, et si tu penses que ce doit être comme ça, ce sera moi qui serai ta salope."

Ses yeux brillaient d'une lubricité mal contenue, il avait compris. "Mais je suis quand même un peu claqué. Il faut que je me repose encore avant qu'elle ne remonte."

Je le tripotais et le caressais quand même, et le guerrier abattu se remettait à lever sa tête. Il y avait encore un autre truc.

Beaucoup d'Africains portent un bracelet en bronze ou en argent, fabriqué par les bijoutiers assis à même le sol au bord de la route. Ils martêlent de fines barres rondes ou des plats, de 18 cm de longueur. A l'aide d'une lime fine, ils transforment des soupapes de moteur en poinçons et estampillent ensuite des dessins géométriques dans les petites barres et les plats. Ils les plient en rond et les adaptent aux bras, gras ou maigres. Les deux bouts sont arrondis en boutons pour ne pas érafler la peau.

Je retirais le bracelet du bras de Stephen, j'écartais les deux bouts et je les passais sur la racine de son membre, j'y faisais passer les couilles et je rapprochais les deux bouts avec précaution pour ne pas lui faire mal.

"Qu'est ce que tu fais encore ? A quoi... Aìe, ça serre, c'est bon, c'est booon...". Le guerrier était au garde à vous.

"En Europe on achête ça dans les sex-shops, en différentes tailles, cela s'appelle "cockring". C'est surtout bon pour se branler."

Sa figure était un point d'interrogation. Je lui fis la démonstration sur moi. "C'est três bon quand on est seul, quand on veut éviter de causer des problêmes à une fille ou encore quand on est marié depuis plus de dix ans."

Il eut un sourire heureux : "Ah, c'est ça ! Dans les livres, ils appellent cela la masturbation, et nous avons un autre mot pour cela, quelque chose comme frotter. Tous les petits garçons le font, des fois ils vont en brousse, à deux ou à trois, mais ils le font seulement, ils n'en parlent jamais. Il paraít que les filles le font aussi chez elles, mais un homme ne pourra jamais le faire devant une fille."

"Ferme ton encyclopédie. Est-ce que tu as encore une capote dans ta poche ?"

"Toujours."

Je n'aurais pas tenu plus longtemps, tous les exercices et les paroles salaces - "dirty talk" qu'ils appellent cela - m'avaient échauffé au point que je n'aurais pas hésité, dans ma détresse, de déshonorer le manche du balai. J'étais cependant súr du bonheur inouì d'être rempli dans quelques instants par une bite jeune et dure, par un vrai homme. Stephen avait eu une premiêre expérience entiêrement passive, pour l'argent et pour une illusion, et ce soir activement et dans un délire érotique. Maintenant, il allait vivre cette expérience dans l'autre perspective.

Je le dirigeais encore une fois pour qu'il se tienne sur ses genoux prês du bord du lit, je me poussais devant lui et je passais mes jambes sur ses épaules. Il saisit mon idée avec un sourire lumineux. Cette maniêre permet la pénétration la plus profonde, car si on a la chance de tomber sur un Noir qui se donne, il a le plus souvent un cul tellement musclé et dur qu'on ne peut rentrer que le bout du gland. Se faire prendre par derriêre permet d'autre part de simuler le détachement comme ces garçons arabes qui acceptent de se sacrifier pour un ami discret en détresse sexuelle. Il y a même des hétéros qui disent : "Je préfêre la baiser par derriêre, comme ça je ne suis pas obligé d'avoir l'air aimable."

"Ooohhhh..." Stephen baisait. Nous nous comprenions parfaitement, je comprenais son envie désespérée d'être enculé, et lui était maintenant à même de comprendre que j'avais la même envie ; en plus, il devait jouir du róle du mâle qu'il n'avait connu qu'avec les filles. Son sourrire irradiait la piêce, et ses yeux s'enchaínaient aux miens. IL ME VIT, et je perçus brusquement, comme un choc, mon existence. Dans la journée, je suis une tierce personne, invisible dans la foule, une chose neutre, un étranger à moi-même. Dans le regard de cet amant inspiré, j'accédais à l'existence, j'étais un Moi.

Stephen baisait et baisait. Comme il avait déjà versé trois ou quatre fois cette nuit, le quickie me fut épargné. A la fin, son extase physique et sentimentale ainsi que le cockring improvisé eurent cependant raison de lui, et ses coups devenaient plus durs. Il se penchait sur moi, mes jambes glissaient de ses épaules dans le creux de ses bras et mes genoux se trouvaient prês de mes oreilles - ce fut une douleur infernale, mais, entiêrement à sa merci, j'étais aux anges. Sa bouche pénétra la mienne. Durant ce baiser, il s'épandait en moi, son âme s'épandait dans la mienne.

Son corps eut un dernier sursaut, il se crispa, puis lentement il se détendait, sans lâcher ma bouche et mes yeux. Nos cœurs continuaient à battre violemment à l'unisson.

Dans une longue vie, j'ai eu tant de rencontres que celui qui en connaítrait le nombre me mépriserait comme la derniêre des ordures. Je connais ce nombre, et à quelques exceptions prês, elles étaient toutes satisfaisantes. Mais quand je pense aux rencontres les plus émouvantes, les plus profondes spirituellement parlant, je reviens toujours à cette parfaite pénétration, à cette communion d'âme à âme, à cette subite prise de conscience dans le regard de cet amant inspiré. Le sexe, comme la maladie, jette un pont entre le corps et l'esprit. Peut jeter.

Il ne fallait pas qu'il parle maintenant, aprês avoir tant abusé du mot "amour" tout le long de la nuit. Tout était dit, désormais nous ne devrions plus faire entendre que les soupirs et les gémissements de nos ébats lubriques.

Aprês une derniêre douche, nous nous habillions. Quand Stephen avait mis le blouson argenté, il plongea la main dans la poche arriêre de son jeans et posa la liasse de Dalasis sur la petite table de la chambre. J'ouvrais la bouche pour protester, mais il me coupa la parole d'un ton três sec :

"Ecrase ! Tu as causé toute la nuit, j'ai écouté et j'ai compris, même beaucoup. Tu la fermes maintenant, et tu essaieras de comprendre tes propres idées.

Je suis un homme, je suis un homme Malinké, je ne suis pas une pute, je ne suis pas une chiotte. Mon honneur est intouché, et intouchable.

Quand je serai obligé, je le ferai de nouveau, pour de l'argent, et pas pour de la petite monnaie. Mais désormais, ce sera différent. Je n'arrive pas à l'expliquer, mais je vois bien clair. Personne ne pourra acheter mon cul, personne ne pourra acheter mon honneur. Je ne serai plus jamais l'esclave d'un Blanc.

Toi, Paul, tu n'es pas un Blanc, tu es mon ami. Si j'ai de la chance, je rencontrerai d'autres amis comme toi. L'amour ? pour une bonne partie de cul ? Ridicule.

C'est clair, mec ?"

Il n'y avait rien à répliquer. J'enfermais l'argent dans le petit casier de mon armoire. Dehors, au jardin, on devinait déjà l'aube du cóté de l'entrée de la concession, et un premier oiseau qui avait certainement mal réglé son réveil, chantait déjà la gloire du jour naissant. Si Diallo voyait notre sortie ainsi que notre dernier baiser sur la plage en dehors du rayon des lampadaires, je ne le voyais pas. Ce jour là, je manquais mon travail à Banjul au bénéfice d'un long sommeil réparateur.

Le tailleur avait l'habitude de faire dans l'aprês-midi le tour des cinq hótels de Fajara pour prendre les mesures des touristes qui voulaient faire coudre des robes ou des chemises boubou avec les batiks achetés aux marchés, ou qui se payaient, pour une somme ridicule, le luxe d'une chemise blanche cousue main. Le tailleur avait toujours un éventail d'échantillons avec lui, et je choisissais un Tergal gris três classique, je lui fis noter son adresse sur un papier et je le payais, un peu plus que d'habitude puisque le travail devait être prêt le lendemain matin à la premiêre heure.

Quand Stephen se présentait en fin d'aprês-midi sur la plage, il essayait de me charrier : "Si tu continues comme ça, ta peau sera bientót plus foncée et beaucoup plus vilaine que la mienne". Je m'habillais à la hâte, je le traínais par le coude à l'arrêt des taxis oû je lui remis le papier du tailleur, et je l'envoyais à Bakau pour qu'il fasse prendre ses mesures.

Le lendemain matin, j'étais encore assis au petit déjeuner quand Diallo qui terminait son service vint vers moi, avec un large sourire três inhabituel chez ces graves Peulhs : "Good Mo'ning Ssa, y a un gentleman il veut vous voir." Je faisais oui de la tête, et j'entendais derriêre moi : "Please Ssa, Massa vous attend."

Un jeune homme d'affaires, habillé comme le gentleman de Detroit, souriant et três súr de lui, s'assit à ma table : "Tu ne trouves pas que j'ai l'air chouette pour un beachboy ?" Il saisit mon jus d'orange que j'avais réservé pour la bonne fin et le vida d'un trait.

A partir de ce jour, Stephen m'accompagnait tous les jours à la Bibliothêque et aux Archives Nationales, aux Banques, chez le Chef supérieur des Malinké qui était un grand producteur de primeurs, et chez les capitaines des chalutiers. Le salaire de pute qu'il avait rendu revenait au multiple car je pouvais justifier le recrutement d'un assistant local dans mes comptes par la qualité de mes informations et la justesse de mes recommandations. Le garçon peu instruit en matiêre économique et encore moins expérimenté était doté d'une intelligence naturelle et il apprenait três vite. Il me signalait beaucoup de choses et des choses derriêre les choses comme il avait dit.

Il attirait par exemple mon attention sur le "Gambia Tea", une verveine camphrée qui était superbe contre le froid à la gorge. J'ai écrit par la suite un livre sur les 257 plantes médicinales et aromatiques de la Gambie dont Stephen avait été le principal collaborateur.

Toutefois, son engagement était limité dans le temps, mais en peu de jours il avait surmonté sa peur de mettre le pied dans les ministêres, les consulats et les directions des grandes entreprises ; il fallait qu'il développe désormais son entrée dans le monde des grands.

Aprês le travail, nous nous rencontrions sur la plage et chez Alligator Bar. Faire la cour et flirter, briser les résistances simulées, céder à son corps défendant et les cachotteries ainsi que la différence d'âge - tout cela était du passé. Nous discutions de Dieu et du monde comme on dit, mais surtout des perspectives qui allaient s'ouvrir à Stephen aprês l'obtention de son GCE. Quand il me ramenait à l'hótel, il demandait simplement et sans détour : "On s'amuse encore un peu ?" Et nous faisions l'amour en toute simplicité, sans conflits, muets de bonheur, l'amour entre amis.

Une derniêre fois, la fatalité frappe : la navette de l'aéroport attendait devant la réception. Diallo amenait mes bagages, je constatais que j'étais le seul client à bénéficier de ce privilêge de sa part. Mon blouson argenté était là aussi, et je l'entraínais de l'autre cóté du bus.

"Eh bien, Stephen, c'est l'heure de la séparation. En toute honnêteté, je ne sais pas quand je reviendrai en Gambie ou au Sénégal. Mais tu seras toujours prês de moi, et j'espêre que tu me sentiras aussi prês de toi. J'ai ton adresse, et voici la mienne en Hollande. Quel genre de lettres recevrai-je ?"

Il arborait un sourire entendu ; son comportement était maintenant celui d'un adulte. "N'aie pas peur, Paul, je ne suis pas amoureux de toi, je t'aime tout simplement. Je ne me vois vraiment plus laver le plancher d'un homme dans la journée et de lui servir mon corps durant la nuit. Je sais maintenant qui je suis. Je ferai certainement à nouveau l'amour, mais cette fois cela ne me détruira plus. Et je n'écrirai à coup súr plus de lettres d'amour qu'on peut photocopier, hm... hmm.... Je voudrai te parler de mes réussites au Collêge, puis un jour, j'espêre, de mon premier emploi et, inch'Allah, d'un début de carriêre. Je suis ton ami. Prends ceci."

Il poussait un mince bracelet d'argent sur mon bras droit et l'adaptait par une légêre pression. Depuis ce jour, le bracelet n'a jamais quitté mon bras. Nous avions tous les deux les yeux embués, mais plus de paroles.

La derniêre image reste gravée dans ma mémoire : Le bus démarre et tourne en direction de Yundum International. Je vois le blouson argenté de Stephen, Diallo est derriêre lui, la main sur son épaule.

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Note de l'auteur : La situation a considérablement changé en Gambie depuis 1978. La population a triplé, dont 45 % de moins de 15 ans, ce qui prouve si besoin en était que la licence bisexuelle ne met nullement la famille en danger. Un Dollar américain valait 2,20 Dalasis à l'époque contre 16 aujourd'hui. La Gambie figure à la position 163 sur les 174 pays du Human Development Index des Nations Unies. Le tourisme de masse a mal tourné et les hótels des plages ne font plus le plein. Les données les plus récentes se trouvent dans le CIA World Factbook, www.cia.gov/publications/factbook. Grâce à l'enthousiasme d'amis étrangers, notamment français, le sympathique petit pays a une bonne présence sur Internet..

© Author and Freya Communications Inc.

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