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La nuit des Marocains

by Paul Moran


La nuit des Marocains By Paul Moran January 15, 2002

Un beau soir l'avenir s'appelle le passé, C'est alors qu'on se tourne et qu'on voit sa jeunesse. - Louis Aragon

La nuit des Marocains

1954 On ne se rend pas compte, on ne voit pas qu'on ne fait plus partie depuis longtemps de la bande, seul le regard froid des jeunes devant la discothèque et l'aversion affichée des dragueurs dans les parcs nocturnes le disent douloureusement. Pourtant, ce crescendo de la symphonie, l'éveil au monde de la sexualité est toujours présent comme si c'était hier, les mots d'ivresse, les sensations tactiles, les bruits de fond, les odeurs.

J'avais près de dix-huit ans en ce mois d'août de 1954. Je prenais des cours de langue du côté du Boulevard St. Michel, et j'étais hébergé à l'internat du Lycée St. Louis.

Août est le mois rêvé pour explorer Paris. Je passais les après-midi à monter les Champs-Elysées pour lire le nom de ma ville natale gravée sur l'Arc de Triomphe, je frémissais d'émotion aux Invalides à la vue du bloc de porphyre rouge où repose un des fondateurs de l'unité de mon pays, je grimpais au Sacré-Cœur pour m'enivrer du folklore touristique de Montmartre. A la fermeture du Louvre, j'étais au milieu des jeunes Anglaises épuisées qui, assises au pied des colonnes, enlevaient leurs chaussures devenues trop étroites. Les meilleurs moments, je les vivais sur les Quais où je lisais des heures durant aux étals des Bouquinistes. C'est le mois d'août au paradis.

Le soir, je traînais au Boulevard St. Germain, c'était l'époque et l'ambiance des existentialistes, de Juliette Gréco et de Boris Vian. Nous nous joignions à eux en portant des pulls noirs à col roulé. C'était aussi le temps de Jean Cocteau, des Frères Jacques, de Gérard Philippe. "Les Amitiés Particulières" parues en 1945 avaient eu le temps de révéler au monde que l'amour entre garçons peut être beau et pur.

La nuit venue, assis sur un banc en face du Café de Flore, je ne me lassais pas du spectacle de la rue. Le boulevard était démarché par de jeunes Arabes qui tournaient avec un panier pour vendre des arachides grillées aux gens attablés à la terrasse des cafés.

Mansour qui voulait se faire appeler Marcel, était originaire de Casablanca. C'était un garçon remarquablement joli et la gentillesse en personne, Sa peau avait la couleur du lait et ses cheveux bouclés brillaient. Quand les serveurs des cafés commençaient à empiler les chaises, sa journée de travail était terminée et il enlevait sa blouse grise. Des fois, il s'asseyait à côté de moi sur le banc pour causer avant de rentrer.

Ce soir, nous causions gentiment comme toujours de petits riens, quand brusquement il me dit, avec un charmant sourire canaille "Je suis pédéraste." Mon cœur se mit à battre, le moment était donc enfin venu.

Dans la cour de notre Lycée, les camarades imitaient souvent les tapettes, leur langage cucu la praline avec l'accent de Berlin, leur façon de gigoter les fesses et de laisser pendre les deux mains au bout des bras.

J'avais vaguement compris à quel genre de turpitudes ils se livraient entre eux, mais je ne sais pas pourquoi je m'en allais chaque fois qu'on en parlait. Il faut ajouter qu'en ce temps, le Parlement n'avait pas encore aboli la totalité des lois scélérates accumulées par les paranoïaques nazis, et la police continuait à pourchasser avec son zèle tristement connu ce crime abominable. Peur ou fascination malsaine, le sujet ne laissait pas indifférent.

Je dis à Mansour que je ne comprenais pas le mot. Il prit un crayon dans son panier et ramassa un morceau de papier du sol pour écrire "pederace". Au lycée, j'étudiais le grec ancien, et cela me fit rire ; je corrigeai l'orthographe du papier en "pédéraste", du mot païs, le garçon et erastes, l'amant. Mansour se mit à rire : "Donc, tu sais. Viens avec moi, je te montre quelque chose." Il se leva. Nous traversions la nuit de Paris pour aller vers son hôtel.

Chemin faisant, il prenait ma main pour me faire sentir le paquet dur dans son pantalon, et il passait sa main sur mon cul. Cela lui faisait visiblement plaisir, mais quand je pris sa main pour lui faire sentir ce que moi j'avais dans mon pantalon, il la retira et quand je caressais son derrière dur, il repoussa ma main. Je ne comprenais pas pourquoi il faisait cette différence.

Arrivés à l'hôtel du côté de St. Eustache, dans un de ces établissements plutôt sordides où se logeaient les travailleurs immigrés, nous montions l'escalier sur la pointe des pieds. Mansour me poussa dans l'obscurité d'une chambre, en m'enjoignant de garder le silence puisqu'il y avait encore quelqu'un qui dormait. Il me guidait à tâtons vers un lit où il me coucha à travers. Il ouvrit ma ceinture, et avec le pied nu, il poussait mon pantalon sur mes chevilles. Mon cœur battait à rompre.

Ce fut mon entrée dans un monde nouveau. Le garçon prit entière possession de moi en m'embrassant longuement à pleine bouche. C'est la première fois que je me sentais enveloppé de tant de chaleur et d'affection. Il prenait son temps, et des vagues de bonheur me traversaient. J'étais excité comme quand un inconnu prononçait mon prénom en me regardant dans les yeux - on découvres qu'on est un Moi. Alors, Mansour me retourna sur le ventre. Je sentais qu'il crachait dans le creux de sa main, et puis - son sexe me pénétrait. Comme il avait pris du temps et fait montre d'affection, je n'eus pas mal, je nageais dans un océan de chaleur - la chaleur d'un adolescent en rut dont la forte odeur révélait à quel point il était excité. Par moments, il s'immobilisait pour faire durer son plaisir, mais au bout d'un temps, son souffle et ses coups de bite s'accéléraient et il finit par plonger dans mon intérieur avec un râle. Je sentais une chaleur dans mon fond.

Au bout de quelques moments d'immobilité, il se retira brusquement et alluma la lumière, une ampoule nue qui pendait du plafond.

La chambre était remplie par plusieurs lits où dormaient trois autres hommes, des Marocains d'après leur tête. Ils se réveillaient en clignant des yeux. Mansour, au lavabo où il lavait méticuleusement sa bite et son bas-ventre, leur racontait une histoire en arabe, apparemment salace car ils riaient tous d'un sale rire en me regardant avec insistance. Au regard éteint de Mansour, je sentais par contre qu'il ne s'intéressait plus à moi depuis qu'il avait joui sur moi et lavé sa bite. Les hommes lui posaient des questions, il leur fit un oui enthousiaste. Me voici en chemise devant ces types primitifs, un lycéen bavarois issu d'un milieu complètement coincé, catholique où il fallait confesser : "J'ai commis des choses impures" - "Tout seul, avec une fille ou avec un garçon ?", manière de nous mettre le nez sur des choses que nous n'avions pas demandé à connaître.

Quelle honte alors ! Personne ne m'avait jamais vu tout nu, je n'avais jamais fait l'amour avec une fille. Et maintenant, ça ! Je mettais ma main devant, mais Mansour se collait à mon dos et passait la sienne tout tendrement en avant sur ma poitrine, il m'embrassait dans le cou et avec l'autre main, il me tirait la chemise pardessus l a tête. Brusquement, il serra mes coudes dans le dos pour m'exhiber à ses camarades qui riaient aux éclats. Ce fut alors comme une percée libératrice, maintenant je me fous de tout, maintenant je ferai la salope, tout ce qu'on me demandera de faire ou de subir. Ça ne laissera pas de traces sur moi, personne n'en saura jamais rien, la semaine prochaine je serai de nouveau sur mon banc, un petit lycéen insignifiant avec des lunettes en nickel et la raie à gauche ; ma seule excentricité seraient le béret basque et le pull noir qui marquait les lycéens francophiles.

Mansour dut éteindre la lumière, et l'un des hommes, un grand maigre avec des cheveux en afro, me prit immédiatement, sans préparatifs avec une bite mince et courbée vers le haut. Il me ramonait sans répit, en faisant des commentaires enjoués à voix basse. Quand il avait joui, je lui demandai de m'emmener à la toilette car mon cul était sur le point d'exploser. Il m'attendait dans l'obscurité du couloir quand je m'étais soulagé et nettoyé, et là il me prit dans ses bras, me caressa gentiment et m'embrassait au fond de la gorge.

De retour dans la chambre, il m'amena de l'autre côté de son lit où m'attendait son camarade, un homme lourd et mal rasé, du genre chauffeur de poids lourds. Il saisit mes couilles et la bite, et m'attira contre lui. Sa bite gonflait et se durcissait, et déjà je me trouvais sur le flanc. Quand il eut joui, ce que j'avais senti aux coups de plus en plus rapides, il laissait sa bite enfoncée pendant une longue minute et commençait aussitôt un deuxième tour. Cette fois, cela durait un peu plus longtemps, mais gluant de foutre et élargi comme j'étais, je m'excitais de plus en plus et je réagissais par des contrecoups sur l'engin qui me ramonait. Mon étalon fit une remarque apparemment comique et me traduisit dans l'oreille : le petit Mansour avec son regard innocent leur avait déjà amené l'un ou l'autre lycéen parisien curieux d'une discrète partie carrée, et ils l'avaient déviergé tout doucement, tout gentiment, mais jamais il n'avait amené un petit jeune avec un trou aussi profond, une pute aussi perverse que moi qui réclamait de forts coups au lieu de s'en plaindre. Il trouvait cela merveilleux, et il le disait sur le ton du compliment.

Le camarade afro dont il partageait le lit se mit à rouspéter en riant que les secousses du lit l'empêchaient de s'endormir et que cela lui montait de nouveau la bite. Mon fouteur chercha dans l'obscurité une serviette, retira sa bite et l'essuya, puis mon cul qui devait dégouliner. En me saisissant à bras le corps, il me fit passer sur son ventre dans les bras de l'autre. Je retrouvais avec joie son sexe chaud et courbé qui me pénétra sans attendre. Le type se lançait dans un galop de lapin, si bien qu'il ne mettait pas longtemps à tirer son coup, ponctué de ah et de oh. Un dernier soupir profond, il s'affaissa, et moi aussi.

J'avais bien mérité un petit repos après toutes ces joyeusetés, mais pas de chance. Une main rude sortit de l'obscurité, me saisit par le cou et par le coude pour me traîner, moitié par terre, à un autre lit près de la fenêtre. Le quatrième homme était une sorte de gorille vêlu qui devait être un portefaix des Halles. Ses mains calleuses frottaient mon dos des oreilles jusqu'aux orteils, mais c'était du tripotage plutôt que des caresses. Il me retourna et rentra sa main derrière les couilles jusque dans la raie des fesses, tout en évitant le contact avec mon membre. Puis il voulait me pincer les seins.

Pendant tout ce temps, il chuchotait en un véritable délire verbal et avec un fort relent de vin rouge "Ouille, voilà une jolie fille, bien maigrichonne, je veux mordre tes nichons, donne-moi ta chatte, je veux nager dans ton vagin."

Ces idioties commençaient à m'agacer, je le mordais dans l'oreille et je chuchotais que j'étais un lycéen instruit, que j'étudiais le latin et les mathématiques, que j'étais un homme avec un membre viril et je pouvais baiser n'importe qui me laisserait.

Cette remarque mit le comble à sa rage, et d'un coup sec il s'enfonça dans mon cul ; mais lubrifié et élargi par les agressions précédantes, je fus traversé par une nouvelle vague de jouissance. Le gorille n'arrêtait pas ses idioties, "oh, la salope, oh la chatte qui dégouline, ah..."

Heureusement, il s'était tellement emporté qu'il se mit presque aussitôt à jouir - il retirait sa bite, la replongeait jusqu'au bout et s'arc-bouta, il s'immobilisa et cracha son foutre dans mon cul. Il tomba sur le côté et s'endormit aussitôt. Ouf !

Quand c'était fini, le jour pointait déjà. Mansour se réveillait et m'enjoignit d'un air maussade de m'habiller. Il m'accompagna en bas à la porte d'entrée, mais quand je voulais l'embrasser sur la joue, en camarade, il me poussa dans la rue. "Fous le camp !" Je ne comprenais pas. !

Les matins blafards, presque bleuâtres de Paris dégagent une ambiance toute particulière, faite d'odeurs très fortes de fruits pourris et de fumée froide, de bruits de tôle au loin, sans présences humaines sauf quelques livreurs de vin et des épiciers algériens, des chats maigres et farouches. Ces fortes impressions accompagnaient le retour du petit lycéen dont une bande d'ouvriers avait abusé jusqu'au petit matin. L'émotion se trouvait exacerbée par l'idée que cet abandon au stupre lui aurait valu de l'autre côté de la frontière le déshonneur, les hurlements du juge et la geôle !

Le retour au Lycée fut pénible, avec le foutre qui coulait le long des cuisses. Le portier de nuit m'accueillit avec des ricanements et des allusions salaces, en exagérant mon accent :"Achch, Pâriss, Mademoisselle, thouchours l'amour ô là la !" Au dortoir, je pris une longue douche chaude et je dormais jusqu'à l'après-midi, tant pis pour les cours.

Ainsi j'étais entré dans le monde des hommes, et je l'éprouvais comme une libération. La nuit venue, je retournai au Boulevard St. Germain et quand je vis Mansour, j'allais vers lui, le cœur empli de joie et de gratitude, sans rien laisser paraître. Il me regardait d'un air glacial et tira une banane de son panier qu'il montrait à la ronde : "Voilà ce qu'elle veut, la petite salope." Il continuait en arabe, et tous ses camarades se tournaient vers moi en ricanant. Je partais en courant.

Deux rues plus loin, un petit garçon de la bande, un joli Kabyle aux joues roses, me rattrapa et derrière le coin, il me lança avec sa voix encore peu assurée - il devait avoir 13 ans : "Si tu me donnes 1000 francs (anciens à l'époque), je te baiserai dans le cul. Et si tu ajoutes encore mille francs, je te donnerai à mes grands frères qui t'enculeront aussi. Le plus grand a 35 ans, il est marié et très fort."

Réflexion faite, j'aurais bien voulu de lui et de ses grands frères, mais l'insulte et le mépris étaient trop gros. J'avais le souffle coupé, car je savais quand on a 17 ans, ce sont les vieux qui paient. Quand je faisais mes études, quelques années plus tard, dans une grande ville universitaire, je remédiais bien au manque d'une bourse par de discrètes faveurs rémunérées.

Je répliquais au petit salaud, s'il me donnait 50 francs qui valent trois francs aujourd'hui environ, j'allais le baiser lui dans un coin sombre, là derrière l'église, mais que cela ferait mal. Il se mit en colère, jurant qu'il n'était pas pédé comme moi, et partit en courant et en me maudissant, en arabe heureusement.

Au fil des années, j'avais d'autres rencontres avec des garçons du Maghreb et de l'Afrique noire, tant que possible avec deux ou trois dans les draps. Mais tout a commencé avec Mansour à Paris, il y a bien longtemps, sans que j'aie oublié un seul moment. Aujourd'hui, Mansour est certainement retourné à Casablanca, un vieux monsieur ridé qui coule des fois un regard dérobé sur le jeune fils du voisin. Malgré sa trahison et l'humiliation qu'il m'avait infligée sur le Boulevard St. Germain, mon émotion d'alors et ma gratitude envers lui ne se sont jamais estompées.

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